L'AMAP
de Juvisy vous invite à une CONFÉRENCE-DÉBAT
avec Marc Dufumier
Ingénieur
agronome, professeur émérite d’AgroParis-Tech, membre du conseil
scientifique de laFondation Nicolas Hulot...
le
Mardi 9 février 2016 à 20 h
Salle
Pidoux de la Maduère, Grande rue piétonne (près de la Poste) à
Juvisy/Orge (Entrée libre)
Depuis
la deuxième guerre mondiale, l’agriculture française a connu une
“révolution” sans précédent sous les effets conjugués de la
mécanisation, de la chimie, du remembrement, de l’enseignement
agricole … avec l’appui et lesincitations de la Politique
Agricole Commune européenne et sous le leadership de la FNSEA. La
France est ainsi devenue auto-suffisante sur le plan alimentaire puis
exportatrice de produits agricoles !
Mais,
pour certains, ce modèle intensif, industriel, productiviste, aspiré
par le gigantisme, est “à bout de souffle” : en témoignent,
entre autres, les multiples atteintes sanitaires et environnementales
ainsi que les protestations et mouvements d’agriculteurs, pourtant
de moins en moins nombreux, qui n’arrivent plus à vivre de leur
travail. Mais alors que faire ? Poursuivre
comme avant, au nom du “réalisme”, et continuer à promouvoir
une agriculture industrielle et intensive à laquelle le Traité
transatlantique avec les USA offrirait des débouchés prometteurs !
Mais à terme, disent les uns, ne serait-ce pas « aller droit dans
le mur » .Inventer
autre chose et promouvoir d’autres formes d’agriculture plus
respectueuses de l’environnement, privilégiant
la qualité sur la quantité, plus artisanales, créatrices d’emplois
“paysans” ! Mais, disent les autres, ne serait-ce pas faire
preuve de naïveté et d’irréalisme, courir après une chimère ?
Réalisme
? Irréalisme ? Marc Dufumier, expert reconnu qui a sillonné les
cinq continents, convaincu que nous avonsles moyens de nourrir
l’humanité entière nous livrera son point de vue : que pourrait
être à l’heure de la COP 21 une agriculture durable et soutenable
à l’échelle planétaire, y compris pour les pays dits en
développement dont nous avons à apprendre ? Les citadins que nous
sommes, ignorant souvent ce qui passe dans les campagnes mais
sensibilisés aux questions agricoles, parce qu’inquiets de ce
qu’ils mettent dans leurs assiettes, sont tous concernés.
L’agriculture
n’est pas l’affaire exclusive des agriculteurs !