mardi 19 janvier 2016

De la fourche à la fourchette, quel avenir pour notre agriculture?

L'AMAP de Juvisy vous invite à une CONFÉRENCE-DÉBAT avec Marc Dufumier
Ingénieur agronome, professeur émérite d’AgroParis-Tech, membre du conseil scientifique de laFondation Nicolas Hulot...
le Mardi 9 février 2016 à 20 h
Salle Pidoux de la Maduère, Grande rue piétonne (près de la Poste) à Juvisy/Orge (Entrée libre)

Depuis la deuxième guerre mondiale, l’agriculture française a connu une “révolution” sans précédent sous les effets conjugués de la mécanisation, de la chimie, du remembrement, de l’enseignement agricole … avec l’appui et lesincitations de la Politique Agricole Commune européenne et sous le leadership de la FNSEA. La France est ainsi devenue auto-suffisante sur le plan alimentaire puis exportatrice de produits agricoles !

Mais, pour certains, ce modèle intensif, industriel, productiviste, aspiré par le gigantisme, est “à bout de souffle” : en témoignent, entre autres, les multiples atteintes sanitaires et environnementales ainsi que les protestations et mouvements d’agriculteurs, pourtant de moins en moins nombreux, qui n’arrivent plus à vivre de leur travail. Mais alors que faire ? Poursuivre comme avant, au nom du “réalisme”, et continuer à promouvoir une agriculture industrielle et intensive à laquelle le Traité transatlantique avec les USA offrirait des débouchés prometteurs ! Mais à terme, disent les uns, ne serait-ce pas « aller droit dans le mur » .Inventer autre chose et promouvoir d’autres formes d’agriculture plus respectueuses de l’environnement, privilégiant la qualité sur la quantité, plus artisanales, créatrices d’emplois “paysans” ! Mais, disent les autres, ne serait-ce pas faire preuve de naïveté et d’irréalisme, courir après une chimère ?

Réalisme ? Irréalisme ? Marc Dufumier, expert reconnu qui a sillonné les cinq continents, convaincu que nous avonsles moyens de nourrir l’humanité entière nous livrera son point de vue : que pourrait être à l’heure de la COP 21 une agriculture durable et soutenable à l’échelle planétaire, y compris pour les pays dits en développement dont nous avons à apprendre ? Les citadins que nous sommes, ignorant souvent ce qui passe dans les campagnes mais sensibilisés aux questions agricoles, parce qu’inquiets de ce qu’ils mettent dans leurs assiettes, sont tous concernés. 

 L’agriculture n’est pas l’affaire exclusive des agriculteurs !